Alors, quid du zombie:
Traditionellement, le zombie est ce qui fut un être humain, privé de vie, mais revenu par quelconque évenement, pas encore expliqué à ce stade de la recherche, à celle ci.
Par définition, le zombie peut se mouvoir dans le seul et unique but de se nourrir de viande vivante exclusivement; On admet qu'une particule vivante permet au cerveau d'assurer la mobilité, l'appetit ainsi qu'une once de mobilité nécessaire à ses besoins primaires.
De par la nature morte de sa consistence, le sang ne devrait pas irriguer les tissus, ni les aprovisionner en oxygène, provoquant la nécrose de ceux ci; si tant est que la nécessité primaire d'alimentation du zombie permette, dans une certaine mesure l'alimentation cellulaire, ceci expliquerait une propension à ralentir le cycle nécrotique tissulaire par apport de calories et substances vitales (cycle de Krebs), permettant, ainsi, la motricité du sujet.
Néanmoins, il semblerait que les apports vitaux ne soient pas suffisants pour assurer une continuité vitale à l'organisme du non-mort, entrainant, de fait une perpetution de la destruction tissulaire sus citée; En somme, malgré des besoins alimentaires massifs, la goule continue sa putréfaction, ce qui est fréquemment constaté au vu des sujets présents, dont le stade approche l'apparence du squelette mouvant. Ainsi, selon le stade de décomposition, on pourrait classifier la coloration tégumentaire comme suit:
stade 1: coloration pâle, cireuse
stade 2: apparition de tâches sombres noires/violacées aux endroits où le sang tend à stagner, soit selon la position du mort, soit selon la concentration en sang coagulé, naturellement présente dans l'organisme.
stade 3: la coloration cireuse tend à prendre des reflets verdâtres, du fait des nécroses tissulaires
stade 4: ou stade avancé de momification, le corps, totalement privé d'oxygène, noircit, voit sa peau durcir puis s'effriter; NB: Ce phénomène sera plus ou moins mis en évidence selon le degré d'humidification de la zone d'habitation du mort-vivant.
stade 5: destruction totale à partielle des tissus mous, ne laissant plus que l'os à nu;
On peut constater et admettre que le non-mort ne présente dès lors plus une menace, à partir du moment où la musculature ne remplit plus sa fonction motrice, du fait d'une extension trop massive de la zone nécrotique, empêchant alors au sujet le moindre mouvement.
Ainsi, on pourrait considérer la menace zombie comme temporairement lethale, si tant est que la mortalité, naturelle ou induite des sujets sains ne venait alimenter la masse des marcheurs de façon continue.