il est bien évident et entendu qu'on ne peut rien affirmer péremptoirement, au vu d'une photo presque toujours infidèle à la réalité, et le plus souvent desservant le peintre.
Ce qui suit est donc à mettre au conditionnel.
Contrairement au Lordounet qui, de toutes façons, ne connait pas grand chose à quoi que ce soi, il est inscrit en exergue de toutes les descriptions de peinture de visage et notamment du regard, que la sclérotique ne doit jamais apparaître sous les iris, sauf à vouloir représenter un regard levé vers le ciel, ce qui ne semble pas être le cas ici.
Le métal de la cuirasse gagnerait à être plus interprété en ombres et lumières, les détails sculptés entre autre doivent être "lus" d'un pinceau ombreur des creux mais aussi dispensateur de touches claires à l'argent pur sur les reliefs. L'ensemble manque de chaleur.
Les surpiqures de ptéruges d'épaules sont un peu tremblées, à cette échelle, ça ne pardonne pas !
Le socle ... bof, un peu fade, à mon sens, et on aime tellement le noir actuellement.... ou alors, on peut envisager un beau marbre en trompe l'œil, en évitant les tons par trop ocrés comme ici.
La séparation entre l'écharpe rouge et la cuirasse doit être plus marquée.
Le visage est beau, hyper clean, ce type est prêt pour le triomphe ou la revue, mais ça serait tellement plus intéressant d'en faire un baroudeur quelque peu épuisé , aux traits creusés, à la mine éprouvée par les campagnes avec une barbe naissante ( même rasée fraîchement, un peu de vert ou de bleu pour suggérer une barbe de méridional, c'est toujours flatteur !).
Un zénithal général plus affirmé serait du meilleur effet...
cette analyse ,avec toutes les réserves d'usage.
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On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépends
Cardinal de Retz